jueves, septiembre 28, 2006

Corredor II

6 comentarios:

Javier Moreno dijo...

Elephant.

Diana Ospina Obando dijo...

Javier da en el clavo.... efectivamente se puede pensar en Elephant..quisiera creer que no hay tanta monotonía y zozobra en las vidas que transitan por aquí...

LA STULTA VIRO: dijo...

Me gusta el amarillo de las paredes. En nuestros tiempo eran blancas.

Creo que no podre volver a ese sitio sin sentir una cuchillada en el corazon. Quizas nunca regrese.

Gelsomina / Antigona dijo...

Paso por ahi todos los días, esperando que llegue el viernes para poder respirar otro aire, ese lugar que me tortura es el que me ha hecho sentir placer al mirar el mundo. Este fin de semana me topé con esto: "Y pocos libros, pero leídos con pasión, única manera de vivir algo que si no es un cementerio de palabras". Ese lugar que confunde llenandonos, atestandon de jugetes inservibles, de martillos sin clavos. Que pasa?

Anónimo dijo...

La decouverte des blogs ou à quoi servent ces trucs-là?

Lectures faites au hasard pendant des heures de désoeuvrement d'un samedi soir:
Des critiques littéraires de films, des confessions sur des amours d'antan, l'émerveillement à l'égard de l'éveil intellectuel de sa fille, des photos, des impressions de voyage saupoudrées de références littéraires, des opinions sur des évenements, des mémoires, la possibilité de rajouter des commentaires... c'est le contenu du premier blog que j'ai feuilleté dans ma vie.Ce n'est pas ma tasse de thé me suis-je dit. J'ai "d'autres choses à faire".

Dimanche matin: Tout compte fait, la nuit porte conseil et apporte surtout des explications. C'est la version moderne des journaux intimes, c'est la rédaction des mémoires en temps réel (A lire dans 20 ans pour ce faire). Ca remplace aussi la rangée d'albums de famille dans la bibliothèque. C'est l'exutoire des ébats littéraires d'un esprit de type Terminale A suivant un ancien système de catégorisation intellectuel, la sublimation virtuelle de l'âme sous forme électronique...et la photo du couloir du Lycée qui rode et qui rode.

J'y croisais des gens en entrant puis en sortant quotidiennement tout en les ignorants comme lors de n'importe quel déplacement dans les couloirs du métro parisien. L'aspect le plus fascinant de cette photo est l'intercalement de zones d'ombre et de zones claires, c'est une photo zébrée. Le plan d'éclairage de l'est vers l'ouest se déduit sachant que si l'on se penche par la fenêtre, "los cerros" de Bogota, teintés d'un vert foncé délavé, s'apercevront. Mais l'on se moque de ce dernier commentaire. Revenons plutôt sur les contrastes. Par endroits, foncés, par endroits, clairs. A mon grand étonnement, c'est un clivage,une dichotomie. Blanc-noir, vide-rempli, peuplé-dépeuplé, stressant-soulageant, lourd-léger, lent-hâtif, Français-Colombien , Fragnol-Anglais. Ring-ring, la sonnette retentit, rompt le silence matinal et soudainement le fameux couloir se remplit de garnements trainant de lourds sacs à dos. Mon passé mais surtout pas mon futur. Présent sous forme de souvenir et de temps à autres, tous les trois ans à peu près, sous forme de pélerinage. Ca ressemble un peu au retour au bled. Se promener au Lycée est un expérience similaire à ce que peut vivre un archéologue visitant un endroit ou les fouilles et les excavations dévoileront le sens caché du passé, des peines et des gloires enfouies, les anecdotes et exploits de personnages et de héroïnes que l'on a vu et plus revu depuis si longtemps. C'est aussi comme le retour d'un récidiviste en prison (Il a bien fallu se forcer un peu pour y aller). Ca s'assimile à la lecture d'un livre ou l'on serait personnage et narrateur. C'est ça être proche mais maintenant c'est loin. Ouff!

Atte:
Uno de tantos que paso el "IFEX" en el 92, categoria "D" (mathématiques et sciences de la vie), que se fue y que leyo los escritos de alguien que se quedo.

Anónimo dijo...

Lo recorro todos los días. Más que la rutina, son dos imágenes suspendidas: un roce de manos nostálgica y tristemente emocionante, y una mirada profunda, prohibida, desafiante y penetrante.